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Feu de la pointe des Corbeaux à l'extrémité méridionale de l'île d'Yeu,
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Phare de la Petite-Foule, île d'Yeu, sur la butte de la Petite Foule. depuis longtemps déjà les marins du golfe de Gascogne réclamaient un feu sur l'île d'Yeu mais se posaient des problèmes d'identification de cet éventuel phare complémentaire situé entre celui des Baleines et celui de la Chaume aux Sables d'Olonne. En effet tous les deux portaient déjà un feu fixe. Dans ces conditions les projets présentés par l'ingénieur Barbier en 1765 pour l'établissement d'une lanterne au sommet du clocher de Saint-Sauveur, ou celui du chevalier des Isles dressé en 1788 qui préconisait la construction d'une nouvelle tour spécifique à la Petite-Foule n'aboutirent.
.Cet ouvrage est édifié par l'État, à la demande et avec le concours des chambres de commerce de Nantes et de Bordeaux, pour servir à la fois d'amer et de vigie. De fait, dès son achèvement au début de la guerre de1776-1778 les marins du pays furent soumis d'y faire à tour de rôle le service de guetteurs pour surveiller les flottes ennemies britanniques. En 1811 le département de la Guerre fait construire l'escalier extérieur pour isoler le clocher du service du culte. L"occupation militaire du clocher est permanente entre 1804 et 1828 date à laquelle le clocher est remis à la commune qui refuse cependdant de l'entretenir si bien qu'en 1833 des réparations importantes et urgentes s'imposent. Pour régler définitivement le problème une D.m. du 18 avril 1836 admet qu'il "ne serait pas juste de forcer une commune à rétablir ou maintenir un clocher dans son état primitif lorsqu'il est constaté que ce clocher pourrait être supprimé ou au moins considérablement réduit de hauteur sans nuire en rien à la conservation de l'église proprement dite" . En conséquence le clocher
ayant un intérêt essentiel comme amer la décision
finale stipule qu'il "ne peut y avoir lieu d'exiger dans cette circonstance
aucune subvention de la commune de l'île d'Yeu". Une subvention
de 3000 francs-or est ouverte pour la reconstruction du clocher exécutée
en 1837. Dix ans plus tard la même question est posée et
aboutit aux mêmes réponses. Depuis la flêche de l'église
est entretenue par l'État, au frais du service des phares et balises,
qui effectue toutes les inspections et réparations nécessaires.
Fortement ébranlé par l'ouragan du 29 septembre 1952 le
clocher fait l'objet de réparations provisoires avant d'être
détruit par un incendie le 2 novembre 1953. Le clocher est reconstruit
l'année suivante dans sa forme antérieure. |
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Feux de Port-Breton, île d'Yeu, (aujourd'hui Port-Joinville),
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feu postérieur, au fond du port, rue des mariés à 264m et au 202° du précédent,
tourelle carrée avec corps de logis en maçonnerie de 12m de hauteur, plans de l'ingénieur Decharme,
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