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Phares des Poulains,
sur la pointe occidentale de Belle-Ile,
* 15 septembre 1868 : feu à éclats blancs toutes les 5 secondes sur une tour carrée et corps de logis de 14,50m de hauteur, construit par Philippe entrepreneur au Palais, soumission approuvée le 20 février 1867,
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Feux du port du Palais
sur l'extrémité du grand môle, à gauche de l'entrée du port, actuel quai Macé ou jetée Nord,
La tourelle achevée en décembre 1890 a été établie en démolissant pierre par pierre la tourelle du fanal placée sur l'ancien musoir Sud.
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feu du môle Sud de l'entrée de l'avant-port du Palais ou môle Bonnelle,
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Feu de Kerdonis, pointe Sud-Est de Belle-Ile, * premier juin 1879 : feu fixe rouge sur une tourelle carrée en façade de la maison du gardien, réalisée par Philippe et Sergent entrepreneurs au Palais (Adjudication du 28 avril 1876). DM d'autorisation des travaux en date du 22 février 1870. Le chantier ne commence que six ans plus tard retardés par la Guerre de 70 et pour des problèmes de choix d'implantation du bâtiment.
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Feu du port de Sauzon,
sur l'extrémité du môle occidental de l'entrée du port,
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Phare de Goulfar,
Pour mener à bien cette vaste opération de construction de la ceinture de phares proposée par le programme général d'illumination des côtes de France et approuvé en 1825, si l'argent demeure essentiel il convient aussi d'y associer des hommes compétents. Tout naturellement la Commission des Phares et le Conseil général des Ponts et Chaussées considèrent que cette lourde tâche incombe localement aux ingénieurs en chef des départements maritimes et ensuite plus particulièrement aux ingénieurs ordinaires des arrondissements littoraux qui devaient préparer les projets, dessiner les plans et présenter les devis. Les initiatives se prenaient à Paris mais les avant-projets de décidaient sur place en tenant compte des prescriptions de la Commission, le plus souvent celles d'Augustin Fresnel directement : mais les relations entre le secrétaire de la Commission et les départements ne s'établissent pas toujours dans le meilleur esprit. L'exemple le plus connu et le plus marquant de ces anicroches concerne les études préparatoires relatives à l'établissement du phare de premier ordre de Goulfar sur Belle-Ile pour signaler l'un des principaux points d'atterrissage de nos côtes atlantiques. Fresnel rédige des notes prélimainaires et les adresse à l'ingénieur en chef du Morbihan, Luczot, directement concerné qui de son côté présente un projet personnel et selon lui définitif en novembre 1824. En contradiction sur plusieurs
points, esthétiques et techniques, et notamment sur les conditions
de stabilité de la haute tour à construire pour recevoir
un appareil optique de grandes dimensions, Fresnel dresse
un contre-projet qui est soumis à la Commision des phares puis
au Conseil général selon les modalités en vigueur
mais rarement utilisées. Il présente une tour plus fine,
plus économique à ériger, qui est immédiatement
acceptée en haut lieu et l'on demande alors à l'ingénieur
Luczot qu'il veuille bien examiner le nouveau
projet . Mais la confrontation n'en reste pas là puisque ce
dernier rétorque qu'il ne peut se charger de satisfaire,
dans un nouveau projet du phare de Belle-Ile, aux conditions posées
par la Commission des phares , parce qu'il ne croit pas possible de
les remplir sans compromettre la stabilité de l'édifice
prévu à Paris. En définitive il refuse de se soumettre
aux pricipes exposés par Fresnel car ce projet, selon lui, donne
à la tour des proportions trop sveltes ; pour sa défense
il affirme plus tard qu'il n'a jamais reçu le moindre élément
technique de Paris à part une note laconique en 1824 sinon rien.
Je n'ai point vu le rapport de la Commission des phares en date du
6 octobre (1826), je n'en connais que les conclusions que m'a adressées
M. Fresnel ; il est évident qu'elles ont été édictées
par une prévention défavorable contre moi .
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